Elle invente un viol pour obtenir un délai pour un devoir
Voilà une méthode fort peu commune qu’a imaginée Temitope, 24 ans, pour obtenir quelques jours de rabais pour remettre un travail de classe qui lui donnait du fil à retordre, explique le Daily Mail lundi. Acculée et ne pouvant respecter le délai imparti pour rendre son devoir à son professeur, l’étudiante de l’Oxford Brookes University a échafaudé un plan machiavélique.
Technicien de surface accusé de viol
Un beau jour de 2009, elle contacte la police et relate des abus sexuels étant enfant, avant de faire part aux agents d’un viol et de harcèlement dans l’enceinte des logements universitaires.
Interpellés par ces graves déclarations, la police descend sur les lieux et interroge la jeune “victime”. Celle-ci leur fait comprendre ne pas être en mesure de parler librement, le violeur étant dans la pièce. C’est alors qu’elle pointe du doigt Kunle Ogunmola, un technicien de surface en plein travail: “C’est lui qui m’a violée”.
Cousu de fil blanc
Arrêté, le suspect nie catégoriquement et clame son innocence. Tant est si bien que les enquêteurs vérifient les dires de la jeune Temitope, qui prétendait que l’homme s’était introduit dans sa chambre d’étudiante avec le passe-partout de l’université en date du 13 avril 2009. Or, après enquête, il s’est avéré que l’employé avait restitué les clés la veille des prétendus faits et n’avait plus eu accès au passe au question.
Après analyse des relevés de téléphones portables du suspect et de Temitope, il s’est avéré que tout était cousu de fil blanc: aucun appel et donc aucun harcèlement dans le chef du suspect ne fut découvert. Des analyses scientifiques sur le pyjama de la jeune fille le jour du prétendu viol n’ont rien donné, corroborant les dires de l’innocent et le disculpant pour de bon.
Stress des études ?
Passée aux aveux, la jeune fille a expliqué avoir cherché à obtenir un répit pour la remise d’un travail qu’elle ne parvenait pas à clôturer dans le délai imparti. C’est ainsi qu’elle en serait venue à un tel scénario. Son avocat l’a défendue en arguant qu’elle n’avait pas voulu nuire à sa victime, mais qu’elle l’avait choisie de façon impromptue pour étayer ses dires et obtenir un sursis pour son devoir. De sursis, il n’en aura pas été question lors du jugement de l’étudiante sans scrupule, qui purge actuellement une peine de dix-huit mois de prison pour ses accusations calomnieuses. Elle n’en était pas à ses premières fausses accusations de viol.
Source : 7sur7.be
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