Même mort on ne peut pas être tranquille

On pourrait se poser la question suivante : lorsqu’un corbillard est flashé en excès de vitesse, est ce

que le mort peut être accusé du délit ? Ca paraît assez saugrenue mais le fait divers suivant est encore plus morbide…

Une veuve de 80 ans se retrouve avec pas moins de 5 PV pour excès de vitesse, commis soi-disant, par son mari. Petit hic dans l’histoire, le-dit mari est décédé depuis 2008 et il ne conduisait même pas le même modèle de voiture. Et oui, sans aller jusqu’au petit modèle cabriolet sport il reste que le défunt conduisait une 4L blanche, rien à voir donc avec l’Opel, auteur du délit.
De plus, les infractions ont eu lieu en pleine nuit à plusieurs centaines de kilomètres du domicile de la veuve, on a du mal à imaginer notre “papy” battre tous les records de vitesse au beau milieu de la nuit, la musique à fond et le pacemaker au taquet !

Et bien sûr, l’histoire n’atteindrait pas son paroxysme sans le bouquet final : conseil du CACIR (Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières) à la veuve, “payez madame vous pourrez toujours contester par la suite !” Oui, beh non, en fait je crois qu’il vaut mieux s’abstenir !

Pauline de gcum.fr